« Ce qui s’est passé au parlement n’impactera pas la coalition gouvernementale » (Maghzaoui)

04-06-2020

Le Secrétaire Général du mouvement du peuple, Zouhaïr Maghzaoui, a déclaré ce jeudi 4 Juin sur Mosaïque que trois positions ont été adoptées par les blocs parlementaires, au sujet de la motion proposée par le groupe du parti destourien libre (PDL), portant sur « le rejet par le parlement de toute intervention étrangère en Libye, et son opposition à l’instauration d’une base logistique en Tunisie ».

« La première position est le refus de la motion d’emblée étant donné que celui qui l’a présentée est un adversaire politique avec lequel il n’y a pas lieu de s’accorder ; la deuxième position qui est celle du mouvement Echaâb est d’en discuter la teneur et l’importance indépendamment de celui qui a présenté la motion. La troisième position s’articule autour des tentatives de faire ressusciter  la bipolarisation, » a-t-il souligné.

Il a considéré que le parlement a perdu hier une occasion pour évoquer le sujet libyen dans sa teneur.

Le député du bloc démocratique a, par ailleurs, estimé que « la coalition gouvernementale n’a pas été impactée de ce qui s’est passé hier au parlement, et ceci n’aura pas de conséquences politiques ».

Les partis formant le gouvernement se sont mis d’accord dès le début, que leurs blocs  ne pas sont tenus de se mettre d’accord sur chaque point et chaque initiative, a-t-il dit.

Maghzaoui a exclu toute relation politique entre le PDL et le mouvement Echaâb, étant donné que le mouvement le considère comme « un héritier du RCD dissous, mais ce sont les urnes qui les ont ramenés à l’Assemblée ».

« Le mouvement Echaâb ne se comporte pas avec nihilisme au sein du parlement, mais avec ce qu’exige la réalité et discute toute initiative présentée au parlement quel qu’en soit l’auteur ».

Le député a, également, considéré que « le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), est une partie de la crise au parlement, et ce qui s’est passé hier n’aurait pas dû avoir lieu, n’eût été la communication téléphonique qu’il a eue avec le chef du gouvernement d’union libyen, Faez el-Sarraj. »

Selon ses dires, il est clair qu’il existe un problème entre le président de la république et Rached Ghannouchi, que Kaïs Saïed a exprimé dans ses déclarations.

Gnetnews