Confusion à l’hémicycle, à cause du « tapage » d’Abir Moussi et son bloc

04-03-2020

La séance plénière a débuté ce mercredi 04 Mars dans le vacarme et la confusion la plus totale, sur fond de la protestation du bloc du parti destourien libre, et de sa présidente, Abir Moussi, qui réclamait un point d’ordre, sans que la présidente de la séance n’accède à sa sollicitation.

La plénière qui se tenait en présence du ministre du développement, de l’investissement et de la coopération internationale, Selim Azzabi, a fini par être levée après une demi-heure de désordre ambiant, où le rapporteur a quand même réussi à terminer la lecture du rapport, sur un projet d’accord de coopération financière entre la Tunisie et l’Allemagne.

La vice-présidente de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), et présidente de la séance, Samira Chaouachi, a mis en garde, à maintes reprises, Abir Moussi et ses camarades contre le risque que « les équipements électroniques de l’hémicycle ne soient endommagés », étant donné qu’ils étaient en train de taper fort sur leur pupitre, mais son appel est tombé dans l’oreille un sourd.

« Emmenez-nous en prison, si vous voulez », lui a rétorqué, déchaînée, Abir Moussi, qui a procédé avec les membres de son bloc à l’intonation de l’hymne national.

« Dictatrice », « Coronavirus », s’écriait une députée nahdhaouie contrariée, que ses collègues tentaient de calmer.

« Ou bien vous appliquez la loi, ou bien il n’y aura pas de travail », a lancé la présidente du groupe du PDL, au moment où la plénière était levée pour un quart d’heure, dans l’espoir que les esprits s’apaisent.

Gnetnews