Donald Trump signe un décret réduisant l’engagement des États-Unis au sein de l’ONU

Le président américain Donald Trump a signé, mardi 4 février 2025, un décret exécutif visant à limiter l’implication des États-Unis dans plusieurs instances des Nations unies et à réévaluer leur financement de l’organisation internationale.

Ce décret ordonne notamment le retrait des États-Unis du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, où le pays ne détenait qu’un statut d’observateur. Il prolonge également la suspension du financement américain à l’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, dans la continuité de la décision prise en janvier 2024 après des accusations israéliennes contre certains employés de l’organisation.

Par ailleurs, le texte prévoit une révision de la participation américaine à l’Unesco, invoquant un « biais antiaméricain » au sein de plusieurs institutions onusiennes. Selon Will Scharf, conseiller de Donald Trump, cette décision vise aussi à examiner les écarts de financement entre pays, jugés « profondément injustes » pour les États-Unis.

Ce nouveau décret s’inscrit dans une série de mesures adoptées par Trump depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier 2025, dont le retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), critiquée par l’exécutif américain pour sa gestion de la pandémie de Covid-19.

Tensions diplomatiques avec l’Iran et la Chine

Sur le plan international, Donald Trump a réaffirmé sa volonté d’exercer une « pression maximale » sur l’Iran, en annonçant de nouvelles sanctions visant son programme nucléaire.

Concernant la Chine, le président américain a déclaré ne « pas être pressé » de s’entretenir avec son homologue Xi Jinping, alors que les tensions commerciales entre Washington et Pékin persistent avec l’imposition de nouveaux droits de douane réciproques.

Enfin, s’exprimant sur la situation à Gaza, Trump a estimé que les Palestiniens « adoreraient quitter » l’enclave assiégée s’ils en avaient la possibilité, une déclaration qui risque de raviver les tensions dans la région.

Gnetnews