La diplomatie tunisienne connaîtra une dynamique avec Kaïs Saïed (Youssef Chahed)

25-10-2019

La politique étrangère de la Tunisie connaîtra une dynamique avec le président Kaïs Saïed, a prédit le chef du gouvernement, Youssef Chahed.

« Les relations internationales tuniso-russes ont connu une dynamique depuis 2011, à travers notamment l’échange de visites entre les ministres des Affaires étrangères et les hauts responsables. Avec le président Kaïs Saïed, il y aura une nouvelle dynamique en matière de relations internationales, la Tunisie étant un pays ouvert sur le monde », a-t-il déclaré dans un entretien avec sputniknew, en marge de sa participation au forum Afrique-Russie de Sotchi.

Il a ajouté que la Tunisie a des relations avec la Russie depuis 63 ans, et souhaite les développer dans les domaines économique, commercial et de l’investissement russe.

Sur les relations tuniso-arabes, avec l’arrivée de Kaïs Saïed, il a souligné que « le nouveau président a donné un nouvel espoir en Tunisie, a créé un élan et une dynamique ayant dépassé nos frontières pour toucher certains pays arabes ». « Il y a une espèce de révolution culturelle qui se produit en Tunisie, à la faveur de cette élection importante à laquelle les jeunes ont participé et ont voté pour le nouveau président ».(…). « La Tunisie préside la ligue arabe, et parmi les priorités du nouveau président, figure le resserrement des rangs arabes », a-t-il dit.

Il a encore souligné que la priorité de la diplomatie tunisienne la période à venir, est la question libyenne, réitérant l’appel pour « une solution pacifique en Libye sans ingérence étrangère, ni militaire ».

Youssef Chahed a, par ailleurs, réitéré que son parti « Tahya Tounes n’est pas concerné par la formation du gouvernement, mais sera dans la critique constructive, vu la situation socio-économique difficile dans le pays ».

Ennahdha en tant que parti vainqueur des législatives devra, selon la constitution, proposer une personnalité pour former le gouvernement, a-t-il dit, renvoyant la balle dans le camp des blocs parlementaires qui ont remporté les élections « pour s’asseoir à la même table, et accélérer la formation du gouvernement afin qu’il puisse plancher sur les questions brûlantes ».

Gnetnews