La Tunisie devance le Maroc et l’Algérie dans l’indice de corruption

26-01-2022

La Tunisie est en 70ème position sur 180 pays, dans l’indice de perception de la corruption (IPC) de l’ONG Transparency international de l’année 2021.

Indice de perception de la  corruption IPI 2021
Indice de perception de la corruption IPI 2021

Dans son rapport annuel rendu public hier, mardi 25 janvier, sur son site officiel, TI mesure le fléau de la corruption dans 180 pays, et classe la Tunisie à la 70ème place, avec un score de 44 points, au même titre que la Jamaïque et l’Afrique du Sud.

Au Maghreb, le Maroc est à la 87ème place avec un score de 39 points, l’Algérie à la 117ème place, avec un score de 33 points, ex-aequo avec l’Egypte, la Libye à la 172ème position avec un score de 17 points.

Comme d’habitude, les pays scandinaves trônent en tête, avec le Danemark et la Finlande en première, et deuxième position. La troisième position revient, cette année, à la nouvelle Zélande.

Les Emirats en tête dans le monde arabe

Dans la région arabe, les Emirats arabes unis tiennent le haut du pavé en occupant la 24ème position dans le monde, avec un score de 69 points, talonné par le Qatar, 2ème dans le monde arabe et à 31ème place mondiale, avec un score de 63 points. Viennent ensuite l’Arabie saoudite et Oman classés respectivement à la 52ème et 56ème places mondiales.

Les derniers de la classe en termes d’indice de la corruption sont la Somalie, la Syrie et le Sud Soudan, les deux premiers sont classés à la 178ème place et le troisième à la dernière place 180ème.

Au point mort

L’indice de perception de la corruption (IPC) de cette année révèle que les niveaux de corruption restent au point mort dans le monde, deux ans après le début de la pandémie dévastatrice de COVID-19, souligne l’ONG.

En dépit des engagements pris, 131 pays n’ont fait aucun progrès significatif contre la corruption au cours de la dernière décennie, et 27 pays sont, cette année, à un niveau historiquement bas, deplore-t-elle.

Les résultats de l’IPC 2021 montrent que les pays où les libertés civiles et politiques sont bien protégées contrôlent généralement mieux la corruption. Les libertés fondamentales d’association et d’expression sont cruciales en termes de lutte pour un monde sans corruption, estime Transparency International.

L’ONG appelle à accélérer la lutte contre la corruption, si nous voulons mettre un terme aux violations des droits de l’homme et au déclin démocratique dans le monde.

Gnetnews