La Tunisie sera soumise à un audit de l’OACI en 2024, et devra réfléchir à la création d’un nouvel aéroport (ministre)

30-11-2023

Le ministre du Transport, Rabie Majidi, a déclaré hier soir, mercredi, à l’Assemblée, que l’aéroport Tunis-Carthage aspire accueillir 7 millions et 100 mille voyageurs en 2024 ; chose qui donnera lieu à un encombrement requérant des interventions urgentes, dont la création d’un nouveau terminal.

Dans sa réponse aux questions des députés, lors de la plénière consacrée à l’examen du projet du budget du ministère du Transport, il a indiqué que la capacité d’accueil maximale de l’aéroport Tunis-Carthage avoisine les 5 millions de passagers.

L’aéroport prévoit l’accueil d’environ 6 millions, 600 mille passagers  pendant l’année 2023.

Majidi a reconnu les difficultés auxquelles se heurtent l’aéroport Tunis-Carthage en matière d’accueil des passagers et leur accompagnement, chose suscitant en eux une impression de l’existence de problèmes en son sein.

Il a affirmé l’importance de l’intervention urgente à travers des programmes d’investissement, en vue de l’extension de l’aéroport Tunis-Carthage, à travers la construction d’une nouvelle aérogare d’une part, et l’aménagement de l’aéroport de l’autre.

Le ministre a appelé à la nécessité de réfléchir à la création d’un nouvel aéroport selon des standards internationaux, notamment pour assurer les opérations de fret, ce qui fera de la Tunisie une zone de transit pendant les prochaines années.

Il a évoqué l’existence de 9 aéroports en Tunisie, mais qui ne sont pas exploités, intégralement, signalant que la compagnie Tunisair ne peut assurer des vols non rentables, d’autant qu’elle bénéficie d’une subvention dans la limite de 10 millions de dinars, couvrant l’écart entre le coût réel et le prix payé par le passager.

Le ministre a, par ailleurs, souligné que la Tunisie s’apprête à un audit obligatoire en 2024, mené par l‘Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), du fait de l’importance que revêt la promptitude des aéroports, et la sécurité aérienne dans le domaine de l’aviation.

Il a, encore, indiqué que son ministère travaille sur de nombreuses thématiques, liées à l’amendement du code de l’aviation civile, publiée en 1999, afin qu’il soit au diapason avec les conventions  internationales signées par la Tunisie.

Gnetnews