L’Allemagne encourage la Tunisie à suivre son expérience en matière de réparation des violations du passé

14-01-2022
Annalena Baerbock

Le ministère des Affaires étrangères allemand dit soutenir la Tunisie sur la voie de l’examen et de la réparation des violations du passé, un soutien qui se traduit, actuellement, dans le cadre d’un projet du haut-commissaire des droits de l’homme.

Le 14 janvier 2011, Ben Ali a quitté la Tunisie sous la pression des mouvements contestataires, qui se sont étendus à tous les coins du pays, après 24 ans de pouvoir despotiques à la tête de l’Etat, souligne un post paru ce vendredi sur la page officielle Facebook de l’ambassade d’Allemagne en Tunisie.

En 2013, le parlement tunisien a décidé de réexaminer le passé (1956 6 2013), à travers la création de l’Instance Vérité et Dignité.

L’expérience allemande avait, auparavant, montré l’importance de la justice transitionnelle pour la société, ajoute la même source.

« Après la réunification allemande en 1990, le processus d’examen de la dictature du parti communiste (SED) a commencé, en vue de créer la culture du souvenir fondée sur les vérités de la société dans son ensemble ».

« La création de l’instance fédérale pour l’examen des documents de l’appareil de sûreté de l’Etat, Stasi, en Allemagne démocratique, a donné la possibilité à chaque citoyen et aux victimes d’accéder à ses documents et archives ».

« En ce 14 janvier, nous devons nous rappeler que le traitement du passé est une opération extrêmement importante pour une société démocratique », même si elle est souvent douloureuse, affirme la partie allemande, une manière à encourager la Tunisie d’aller de l’avant en matière de justice transitionnelle.

La cheffe de la diplomatie de la coalition allemande d’Olaf Scholz, est Annalena Baerbock, (Les verts allemands).

Gnetnews