Le Conseil des droits de l’homme de Genève adopte le rapport de la Tunisie

27-03-2023

Le conseil des droits de l’homme a adopté à l’unanimité, vendredi 24 Mars à Genève, le rapport de la Tunisie, au titre de la 4ème session de l’examen périodique universel (EPU), annonce le ministère des Affaires étrangères.

Cette session a vu la présentation des rapports de 14 pays, dont la Tunisie, le conseil tient trois sessions/ an, au cours desquelles, sont présentés les rapports de 42 pays, souligne-t-il.

La Tunisie s’est dite résolue, dans le cadre de ses échanges avec les membres du Conseil, à aller de l’avant en matière « de réformes substantielles », dans le domaine des droits de l’homme et libertés fondamentales, et à renforcer la participation démocratique, notamment dans le cadre des garanties assurées par la constitution du 25 juillet 2022, ajoute le département du Nord-Hilton.

La Tunisie avait présenté son rapport le 08 novembre 2022, lors d’une assemblée générale présidée, côté tunisien par la cheffe du gouvernement, Najla Bouden.

Stratégie nationale globale sur la migration

Ce rapport a été présenté vendredi dernier par le Représentant permanent de la Tunisie auprès des Nations Unies à Genève, Sabri Bachtobji.

La Tunisie avait accepté 192 des 283 recommandations reçues et pris note des 91 restantes, indique l’organisme onusien sur son site officiel.

Parmi les recommandations approuvées par le pays, figure celle visant la ratification progressive des instruments relatifs aux droits de l’homme [auxquels le pays n’est pas encore partie], a souligné Sabri. Bachtobji, dont l’intervention a été relayée, dans de larges extraits, sur le site du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies.

Il a, par ailleurs, annoncé que « la Tunisie s’apprêtait à établir une stratégie nationale globale sur la migration, notamment sur le droit d’asile, citant un certain nombre de textes juridiques « progressistes » visant à réformer le Code pénal et le Code de procédure pénale et à promouvoir les droits économiques, sociaux et culturels afin de permettre à tous les Tunisiens de vivre sur un pied d’égalité, en réduisant la pauvreté et le taux de chômage en particulier ». « Des efforts sont également en cours pour renforcer les mesures de protection des femmes contre la traite et venir en aide aux victimes », a-t-il fait valoir (…).

La volonté de la Tunisie d’établir une coopération fructueuse avec les mécanismes des droits de l’homme a été saluée par les délégations, qui ont appuyé en chœur la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la traite des personnes et celle visant la réduction de la pauvreté.