La réunion tripartite de Tunis a débouché sur des résultats touchant la vie des citoyens de ces trois pays (Attaf)

26-04-2024

Le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf, a déclaré que la première réunion de concertation qui s’est tenue, récemment à Tunis, entre le président algérien, Abdelmajid Tebboune, le président tunisien, Kaïs Saïed, et le président libyen, Mohamed Younes el-Menfi, était « réussie, n’est pas l’émanation de circonstances spéciales, et et n’est pas une alternative à l’Union du Maghreb arabe (UMA) ».

Lors d’une rencontre avec les médias locaux algériens, Attaf a indiqué que la réunion de concertation n’est dirigée contre aucune partie. « L’Union du Maghreb arabe reste un projet et un objectif historique, et la porte des concertations reste ouverte devant tout le monde, si la foi et la volonté politique sont réunies ».

Le chef de la diplomatie algérienne a ajouté que le président algérien, « Abdelmajid Tebboune a pensé à cette initiative depuis un long moment, et l’a évoquée avec les dirigeants et ministres des Affaires étrangères de ces pays, lors des différentes visites qu’ils ont menées en Algérie ».

Il a considéré que « l’Afrique du Nord, et l’Union du Maghreb arabe représentent, quasiment, la seule région dans le monde qui est dépourvue d’un mécanisme de concertation régulière et périodique, entre les pays de cette région ».

Il a regretté que la région du Maghreb arabe compte des dossiers qui font l’évènement dans le monde, à l’instar du dossier libyen, ou de celui de la région du Sahel saharien. « Ces dossiers sont, néanmoins, évoqués par tous les pays, sauf les pays de la région, qui sont les premiers à en être concernés, « c’est une réalité amère », selon ses dires.

Attaf a, par ailleurs, affirmé que « la première réunion de concertation entre les trois pays a débouché sur des résultats positifs, notamment, au volet politique, ce que reflète la teneur de la déclaration finale, couronnée par 4 principaux dossiers touchant la vie des citoyens de ces pays, soit le développement des régions frontalières, l’énergie, la sécurité alimentaire, et le règlement des problèmes des échanges commerciaux. Il s’agit des priorités de l’action commune entre les trois pays, avant le prochain sommet qui se tiendra à Tripoli après trois mois ».

S’agissant de la situation au Sahel, Attaf a indiqué que « l’Algérie n’est pas restée les bras croisés devant ce qui se passe dans cette région, accomplit son devoir, et s’acquitte, totalement, de ses responsabilités, pour garantir la sécurité et la stabilité de cette région. »

« La situation déplorable dans cette région, sur les plans politique et économique, requiert la vigilance et l’intensification des efforts », a-t-il dit.

Ce faisant, le ministre des AE algérien a déclaré qu’il n’y a pas de problèmes dans les relations franco-algériennes, annoçant une rencontre imminente qui le réunira avec son homologue français, en prévision de prochaines échéances entre les deux pays.

Gnetnews