Le mouvement « Tunisie en avant » se dit attaché à la reddition des comptes, dans « des procès équitables »

27-02-2023

Le mouvement « Tunisie en avant », se dit « être « attaché à la reddition des comptes, loin de toutes les formes de discrimination, et sans s’abriter sous quelque prétexte que ce soit, à travers des procès équitables et une justice indépendante ».

Dans un communiqué paru ce lundi 27 février, « face à l’accélération des évènements dans les domaines économique, social et politique, et à l’issue de la réunion du Conseil de son secrétariat », le mouvement réaffirme que « le processus du 25 juillet a démarré avec des objectifs interdépendants, en prime la lutte contre la malversation financière et administrative, la révélation des dessous des crimes des assassinats politiques, de l’expédition vers les foyers de tension, de toutes les formes de violence et de terrorisme, et une justice indépendante ;  des objectifs qui ne seront pas réalisés, tant qu’ils ne sont pas liés au mécanisme de reddition des comptes qui était la revendication du peuple, dans sa majorité, et de l’ensemble des forces progressistes ».

Le parti considère « la proclamation des résultats définitifs de l’élection l’Assemblée des représentants du peuple, comme étant « un maillon important dans le processus des dispositions exceptionnelles, ce qui met fin à la controverse autour du référendum et de la constitution de 2022, ainsi que des élections, et crée une nouvelle réalité rompant avec les tentatives de retour aux institutions du précédent régime ».

« Chose qui requiert de se consacrer à trouver un accord en vue du sauvetage du pays économiquement, et de garantir une paix civile, dont les attributs sont la négociation entre les représentants de l’appareil de production, en vue de surmonter certains facteurs de tensions qui demeurent normales, dans un société, traversant une période transitoire, dont la finalité est de se débarrasser de politiques ayant détruit le pays », souligne-t-il.

Le mouvement de Tunisie en avant dénonce, avec fermeté, « l’appui sur les soutiens étrangers en vue d’en tirer sa force, dans une tentative d’attenter à la souveraineté nationale, en tant qu’attribut principal pour construire une nouvelle Tunisie, en phase avec un monde ouvert, tout en rejetant les injonctions ».

« La souveraineté nationale demeure un fondement de la justice sociale », affirme-t-il.

Gnetnews