Les grossistes-répartiteurs des médicaments annoncent un arrêt de travail à compter du jeudi 13 février

Les pharmaciens grossistes-répartiteurs des médicaments annoncent un arrêt de travail à compter de jeudi 13 février, signe de rejet de l’application de la TVA avec effet rétroactif depuis 2015.

Ce mouvement contestataire est de nature à perturber la distribution des médicaments à travers les différentes régions du pays, et à porter préjudice au citoyen qui risque de ne pas trouver ses médicaments en pharmacie, préviennent-ils.

La chambre syndicale nationale des pharmaciens grossistes-répartiteurs a attiré l’attention hier, lors d’une conférence de presse tenue à l’UTICA, sur « la situation difficile que traverse le secteur », signalant que « cette question menace l’avenir de la profession ». L’imposition de la TVA est de nature « à porter atteinte non seulement aux 70 entreprises opérant dans le secteur de distribution des médicaments, mais aussi aux distributeurs du matériel médical et paramédical, et des compléments alimentaires », a mis en garde la présidente de la chambre, Wafa Ben Meddeb. « Toute la chaine du médicament est menacée de faillite », s’est-elle alarmée.

« Si le médicament est aujourd’hui disponible sur tout le territoire de la république, jour et nuit, c’est grâce au système de distribution transparent et efficace et aux moyens humains et matériels mis en œuvre par les pharmaciens grossistes-répartiteurs », a-t-elle affirmé, signalant que des correspondances ont été envoyées à ce sujet à la partie gouvernementale, en l’occurrence les ministères des Finances et du Commerce, mais aucune suite n’y a été donnée.

Gnetnews (Avec communiqué)