Les Tunisiens en Chine seront rapatriés, aucun cas du virus Corona en Tunisie, selon l’ONMNE

Le chef du gouvernement d’expédition des affaires courantes, Youssef Chahed, a annoncé hier, vendredi 31 janvier, le rapatriement des Tunisiens en Chine.

Il a fait état « d’une coordination avec la présidence de la république », pour rapatrier nos compatriotes en Chine, qui souhaitent rentrer, face à la propagation du nouveau coronavirus chinois, dans l’empire du milieu.

Il a ajouté, lors d’un conseil des ministres, que « toutes les précautions ont été prises pour prémunir la Tunisie contre cette pneumonie virale et des dispositions ont été mises en place notamment dans les aéroports et les ports ».

Il a affirmé « qu’aucun cas n’a été enregistré en Tunisie, mais on n’est pas isolé du reste du monde, le virus a atteint l’Europe, l’Afrique, et plusieurs pays, et les conditions requises ont été assurées, si jamais un cas survenait sur notre sol ».

Ce faisant, la directrice de l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE), Insaf Ben Alaya, a affirmé que la Tunisie n’a enregistré jusque-là aucun cas du nouveau virus Corona, signalant que les services du ministère ont pris depuis l’apparition de ce virus en Chine, toutes les dispositions nécessaires en termes d’observation et de prévention.

Une commission permanente a été créée pour suivre la propagation du nouveau coronavirus l’échelle mondiale. Elle rassemble différents ministères et intervenants, le secteur privé de santé, et œuvre en coordination avec le bureau de l’OMS de Tunis, a-t-elle fait savoir en substance, dans une déclaration médiatique.

Le ministère a par ailleurs aménagé un laboratoire national de référence, et s’est attelé à titre préventif, à réunir tous les moyens nécessaires au dépistage et à la prise en charge des cas suspects, s’ils existent, a souligné la directrice de l’ONMNE.

Le bilan de l’épidémie en Chine s’élève à ce jour à 259 morts, et le nombre de personnes contaminées atteint 11.791, ont annoncé ce samedi 01er février les autorités sanitaires chinoises.

Gnetnews