Tunisie : « Celui qui regarde l’injustice et garde le silence en deviendra complice » (Kaïs Saïed)

14-02-2022

Le président de la république, Kaïs Saïed, a réitéré ce week-end son « respect pour l’indépendance de la Justice », affirmant que « la souveraineté appartient au peuple et la séparation entre les pouvoirs, vise à instaurer un équilibre entre eux ».

Recevant samedi, la cheffe du gouvernement, Nejla Bouden et la ministre de la Justice, Leïla Jeffal, le président a insisté sur « la nécessité d’assainir le pays des causes de la corruption, ce qui requiert l’instauration d’une justice équitable, où tous sont égaux devant la loi », rapporte un communiqué de la présidence paru dans la nuit du samedi.

« Celui qui regarde l’injustice et garde le silence en deviendra complice », a-t-il asséné. « Raison pour laquelle, le Conseil supérieur de la Magistrature a été dissous, et remplacé par un autre provisoire pour mettre fin à l’impunité… »

Le jugement équitable devant une justice équitable est un devoir sacré, outre le fait qu’il constitue l’une des revendications légitimes du peuple tunisien, a ajouté Saïed.

Le président avait, dans la foulée, procédé à la promulgation du décret-loi portant sur le Conseil supérieur provisoire de la Magistrature, se substituant à celui qui était en place, lequel est paru hier dimanche au Journal Officiel.

La réunion a porté, également, sur « la situation économique et sociale, et la nécessité de relever les défis, une fois tous les secteurs assainis de la corruption, tout en œuvrant à concrétiser les espérances du peuple tunisien pour la liberté et la dignité », selon la même source.

Ce faisant, Nejla Bouden a informé Kaïs Saïed des résultats de sa participation au One Summit Ocean, à Brest France, où elle a attiré l’attention sur les défis auxquels se heurte la Tunisie, du fait des changement climatiques.

Gnetnews