Tunisie : Rassemblement des fonctionnaires de l’Assemblée, pour fustiger les « pratiques » et le « harcèlement » de Abir Moussi

19-03-2021

Les agents et cadres de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) ont tenu ce vendredi 19 Mars, un rassemblement au siège de l’Assemblée, en signe de protestation contre les pratiques de la présidente du parti destourien libre (PDL), Abir Moussi.

Dans une déclaration médiatique, le Secrétaire Général des agents et cadres du parlement, Ahmed Massoudi, a indiqué que « les fonctionnaires de l’Assemblée vont l’objet d’un harcèlement quotidien de la part de la députée Abir Moussi, et demandent d’être réhabilités. »

Il a ajouté que « Moussi les a qualifiés de tous les noms, et se considère comme étant au-dessus de la loi ». « Elle a occupé le bureau d’une employée pendant trois heures avant-hier et en éparpillé les documents », s’est-il élevé.

Il a affirmé que les administratifs de l’Assemblée se tiennent à la même distance de toutes les parties, appelant à les éloigner des tiraillements politiques.

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) avait condamné hier les « pratiques » de Abir Moussi, les qualifiant de « fascistes », après avoir diffusé une vidéo diffamatoire contre le journaliste d’el-Chourouk Sarhane Chikhaoui.

Le syndicat avait appelé au « boycott de la présidente du PDL, jusqu’à ce qu’elle s’excuse pour ses attaques contre les journalistes ».

Qalb Tounes avait, à son tour, dénoncé « les pratiques non-démocratique, l’extrémisme et l’hystérie de la députée, Abir Moussi, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Assemblée, en vue d’en paralyser l’activité, de rabaisser le parlement, d’en salir l’image, et de détourner l’opinion publique de ses préoccupations ».

Le bloc parlementaire du mouvement Ennahdha avait réitéré hier, jeudi, son appel au parquet « à ouvrir une enquête judiciaire sérieuse, contre la présidente du bloc du PDL, Abir Moussi, pour atteinte à l’Assemblée, à ses commissions, ses employés et aux journalistes », fustigeant « ses agissements criminels, sans précédent ».

Gnetnews