170 films, dont 44 en compétition, lors des JCC 2019 (Vidéo)
Les Journées Cinématographiques de Carthage se dérouleront du 26 octobre au 02 novembre… évènement incontournable du cinéma arabe et africain, les JCC auront une saveur particulière cette année, puisque cette édition sera dédiée au réalisateur tunisien Nejib Ayed, décédé subitement le 15 août dernier.
La conférence de presse qui a eu lieu aujourd’hui, vendredi 18 octobre à la cité de la culture à Tunis, a débuté par une minute de silence en hommage à Nejib Ayed, qui fut un pilier majeur des trois dernières éditions.
Huit jours, 170 films, 22 salles, 60 séances par jour et plus de 200.000 tickets à la vente, les JCC se veulent être une référence mondiale pour le cinéma arabo-africain. Le budget alloué à cet évènement est d’environ 3,8 millions de dinars.Â
Cette année, 44 films sont en compétition, venant de toute la région Afrique et MENA. « Cette année, nous avons donné plus de place aux documentaires, car nous nous sommes rendus compte que le public en était friand », nous explique Lamia Guigua, Déléguée générale artistique des JCC. En effet, 12 longs métrages documentaires de fiction et 8 courts métrages seront en compétition.
480 invités venus du monde entier seront présents pour les JCC… Quatre pays sont à l’honneur ; le Liban, le Japon, le Chili et le Nigéria.
Autre volet incontournable des journées cinématographiques de carthage, « JCC dans les prisons ». Pour la cinquième année consécutive, des projections auront lieu à la prison civile de Mornaguia, la prison de Saouef à Zaghouan, le centre pénitentiaire de Kasserine, la prison de Borj Erroumi à Bizerte, la prison de Messadine à Sousse, la prison civile de la Manouba, et le Centre de rééducation et réinsertion des mineurs de Sidi El Hani à Sousse.
Les JCC se délocaliseront aussi dans les régions comme à Bizerte, Jendouba ou encore Mahdia.
Enfin, les JCC c’est aussi le fameux « Tapis Rouge », où les stars du cinéma défileront… Un côté « paillettes » que l’organisation du festival voudrait ne pas trop mettre en avant. « Nous voulons surtout mettre en avant les films, les réalisateurs et les acteurs et actrices », nous confie Lamia Guigua.
La cérémonie d’ouverture sera assurée par le dernier film du réalisateur tunisien, Nouri Bouzid, « Les épouvantails » à la Cité de la Culture.
Les ventes des tickets seront assurées au guichet central de l’Avenue Habib Bourguiba, à la Cité de la Culture et aussi en ligne.
Retrouvez ci-dessus, en vidéo, la déclaration de Lamia Guigua, déléguée générale artistique des JCC.
Wissal Ayadi