La Fédération Générale de la Santé appelle à un dialogue sérieux et maintient la pression avec une grève sectorielle annoncée
La Fédération Générale de la Santé a exhorté, lundi, le ministère de tutelle à engager un dialogue sérieux pour répondre à ses revendications professionnelles et à mettre en œuvre les accords précédemment conclus.
Dans un communiqué, la fédération a réaffirmé sa détermination à organiser une grève générale sectorielle d’une journée, dont la date sera précisée ultérieurement.
Des revendications toujours en suspens
Selon le texte du communiqué, plusieurs correspondances ont été adressées au ministère pour relancer les négociations sur le statut des agents de santé publique. La fédération réclame notamment la poursuite de l’intégration des agents d’appui, conformément au décret gouvernemental n° 785 du 5 septembre 2019.
Elle a également insisté sur la nécessité de publier rapidement les résultats des promotions sur dossier pour les années 2023 et 2024 et a appelé à reprendre les discussions sur l’augmentation des primes sociales destinées aux personnels de première et deuxième ligne.
Soutien à la grève du secteur privé de la santé
Par ailleurs, la fédération a exprimé son appui à la grève prévue le 23 janvier dans le secteur privé de la santé. Ce mouvement concernera les cliniques privées, les centres de dialyse ainsi que les pharmacies privées.
Mobilisation et appel à l’unité syndicale
Face à ce contexte tendu, la fédération a exhorté ses affiliés et les structures syndicales à ne pas céder à ce qu’elle qualifie de « chantage » visant à diviser les corps de métiers et à affaiblir l’action syndicale.
Condamnation des violences contre les agents de santé
Enfin, la fédération a fermement condamné toutes les formes de violence, quelle qu’en soit la nature, dont sont victimes les agents et cadres de la santé. Elle a appelé toutes les parties concernées à assumer leurs responsabilités pour protéger les professionnels du secteur.
Ce nouveau bras de fer avec le ministère de tutelle illustre l’urgence d’une résolution des différends pour préserver le bon fonctionnement des services de santé, tant dans le secteur public que privé.
Gnetnews