Plusieurs pays s’apprêtent à reconnaître l’État de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU

À l’aube de l’ouverture de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies, prévue ce lundi 22 septembre à New York, plusieurs capitales occidentales se préparent à franchir un pas symbolique en reconnaissant officiellement l’État de Palestine.
La France, aux côtés de la Belgique, du Luxembourg, de Malte, d’Andorre et de Saint-Marin, devrait annoncer sa décision lors d’un sommet organisé avec l’Arabie saoudite sur l’avenir de la solution à deux États. Paris présente cette initiative comme un moyen de renforcer la pression diplomatique sur Israël, dans un contexte où la guerre à Gaza continue de dominer l’agenda international.
Dimanche, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie avaient déjà officialisé leur reconnaissance, devenant les premiers membres du G7 à le faire. Plus de 145 pays membres de l’ONU ont désormais reconnu la Palestine depuis la fin des années 1980, mais son statut reste limité à celui d’observateur, en raison du blocage américain face à une adhésion pleine et entière.
Le président français Emmanuel Macron a défendu cette démarche dans une interview accordée à la chaîne américaine CBS. « Les Palestiniens veulent une nation, ils veulent un État. Si nous ne leur offrons pas de perspective politique, ils seront piégés avec le Hamas comme unique solution », a-t-il affirmé. Emmanuel Macron a toutefois conditionné l’ouverture d’une ambassade française en Palestine à la libération des otages toujours retenus à Gaza.
Cette vague de reconnaissances, à la veille du grand rendez-vous diplomatique annuel de l’ONU, souligne l’urgence et la centralité de la question palestinienne dans les relations internationales actuelles.
Gnetnews