Tunisie : Amal met en garde contre « la tentative d’internationalisation du combat contre l’Islam politique »
Le parti Amal considère l’évocation de désaccords internes avec des pays étrangers, comme une manière d’impliquer des forces régionales dans les affaires intérieures tunisiennes, et une menace pour la sécurité nationale.
Dans un communiqué rendu public hier, signé par Ahmed Nejib Chebbi, le parti revient sur la conférence de presse conjointe des présidents Abdelfattah al-Sissi et Kaïs Saïed, où il s’avère que « le dossier intérieur tunisien a constitué un important volet des discussions entre les deux parties ».
Le parti considère « le combat contre l’Islam politique pour le changement, comme étant une affaire interne, que le peuple mène à travers les cadres légaux ».
« Contrer l’Islam politique ne pourrait se faire par les tentatives d’internationalisation, le blocage des travaux de l’Assemblée, l’entrave de l’instauration de la Cour Constitutionnelle, ou par l’exportation des conflits partisans à la rue et l’atteinte aux sites sensibles de souveraineté, comme cela s’est produit les derniers jours », considère Amal.
Le parti Espoir annonce sa détermination « à contrer l’Islam politique et à opérer un changement dans le cadre du respect des cadres constitutionnels, en s’en tenant aux urnes ».
Amal appelle le peuple tunisien et ses forces politiques et sociales « à éviter les appels à la contrerévolution, contre les institutions démocratiques naissantes, et à s’inscrire dans la bataille de changement jusqu’à la victoire ».
Gnetnews