Tunisie : Huile d’olive, dattes et agrumes…le point sur la production et les exportations

18-01-2024

La production oléicole s’est développée entre 2017 et 2023, et ses exportations ont évolué passant de 85 à 195 mille tonnes, et sont, principalement, dirigées vers l’Espagne et l’Italie, dans une proportion de 77 %.

Intervenu lors d’une journée parlementaire à l’Assemblée autour des réalités et perspectives de l’exportation des produits agricoles, le directeur générale de la production agricole, Abdelfattah Saïed, a indiqué que les faiblesses de ce secteur portent, principalement, sur l’absence de marchés de gros organisés du produit oléicole dans l’ensemble des régions, avec la faiblesse de la valeur ajoutée, du fait de l’exportation de 80 % des quantités sous forme d’huile en vrac, étant donné qu’une seule usine est implantée en Tunisie, pour la production de bouteilles destinées  à l’emballage de l’huile d’olive.

Le promotion de ce secteur requiert l’exportation de 260 mille tonnes/ an, avec une production devant atteindre les 300 mille tonnes à l’horizon de 2030.

Dattes : Concurrence rude sur les marchés de proximité

Le responsable a évoqué l’évolution sensible du secteur  des dattes, et les objectifs stratégiques de ce secteur à court terme, dans la mesure où la production devrait atteindre 150 mille tonnes en 2025.

Les problèmes de ce secteur portent, essentiellement, sur la rude concurrence sur les marchés  de proximité et traditionnels, particulièrement, le marché français, et notre présence insuffisante sur les marchés prometteurs, à l’instar des marchés indien, américain et canadien outre la faiblesse du quota des dattes destiné au marché asiatique et au continent américain.

Le directeur général de la production agricole a affirmé que le secteur des agrumes contribue dans une proportion de 4.42 % à la valeur totale de production agricole, et connait un défi sensible à l’instar de la non-maîtrise des techniques dans les zones de production, la difficile maitrise de la protection sanitaire contre les maladies, outre la faiblesse de l’organisation professionnelle notamment entre les petits producteurs d’un côté, et le recul des exportations, limitées au marché français, d’autre part.

Les perspectives du secteur consistent à consolider la diplomatie économique, notamment avec les pays voisins, en vue de la levée des barrières non-douanières, et l’élaboration d’une étude autour de la commercialisation des agrumes dans les marchés du golfe, les pays de l’Europe de l’Est et les pays africains.

 
Gnetnews

 

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