Tunisie : Le Conseil des chambres mixtes appelle à la révision des mesures de restriction des importations
Le Conseil des chambres mixtes a appelé à revoir la décision de restreindre les importations d’un certain nombre de produits de consommation, d’écouter les avis des différents intervenants, et aussi du Conseil qui partage avec les autorités publiques, l’envie de limiter le commerce parallèle.
Le Conseil, qui rassemble onze chambres économiques mixtes, a indiqué dans un communiqué, paru jeudi, que les mesures annoncées par le ministère du Commerce et du Développement des exportations, sans coordination préalable avec les parties concernées, étaient « surprenantes ».
Ces mesures vont se répercuter, d’une manière négative, sur l’activité de nombre d’acteurs économiques formels, contre la redynamisation du commerce parallèle, sachant que « la maitrise du déficit de la balance commerciale, et l’amélioration du climat des affaires, sont tributaires d’une meilleure visibilité ».
Le conseil a appelé à « plus de concertation et de dialogue avec les différents acteurs agissants en vue d’une meilleure visibilité, à même de rebâtir la confiance, et permet au pays de faire face aux chocs externes », signalant « avoir, toujours, œuvré à appuyer toutes les initiatives en vue d’améliorer le climat des affaires et d’investissement. »
Officiellement lancé le 19 septembre 2017, le conseil des chambres mixtes représente une base de 3242 entreprises économiques, 95 % des entreprises étrangères opérant en Tunisie et 360 mille emplois.
Sont membres de ce conseil, les chambres mixtes tuniso-belge et luxembourgeoise, tuniso-espagnole, tuniso-plonaise, tuniso-scandinave, tuniso-canadienne, tuniso-chinoise, etc.
Les ministères du commerce, et de l’Industrie avaient annoncé le 16 octobre dernier la mise en place d’un dispositif de contrôle en amont sur l’importation de produits de consommation, en exigeant leur importation, directement, auprès du producteur du pays exportateur ; une disposition ayant suscité des grincements de dents au sein des sociétés d’Import/ Export qui y ont perçu une limitation des importations.
Gnetnews