Tunisie : Othman Jarandi s’entretient avec Michelle Bachelet pour la rassurer sur la situation des droits de l’homme

18-01-2022

Le ministre des Affaires étrangères, Othman Jarandi, a affirmé que « le programme du président de la république reposait sur une approche participative et élargie, consacrant la souveraineté du peuple et visant à consacrer un réel processus démocratique, garantissant les droits, libertés et la légalité entre l’ensemble des citoyens ».

Lors d’un entretien téléphonique, hier lundi 17 janvier, avec le haut-commissaire des droits de l’Homme de l’ONU, Michelle Bachelet, le ministre a évoqué la situation en Tunisie à la lumière des mesures annoncées le 13 décembre. Lesquelles ont constitué « un échéancier pour la prochaine période qui débute de janvier, date du démarrage de la consultation populaire sur les réformes politiques majeures, en passant par l’amendement de la constitution et du code électoral, et le référendum, jusqu’à la tenue des législatives en décembre 2022 ».

Jarandi a dit l’attachement du président de la république aux droits et libertés, signalant que « la Tunisie a cumulé d’importants acquis dans le domaine des droits de l’homme, et est parmi les rares pays ayant adhéré à tous les traités internationaux y inhérents ».

Michelle Bachelet a valorisé, pour sa part, la coopération de la Tunisie avec le haut-commissariat onusien, se disant confiante dans l’engagement de la Tunisie envers son processus démocratique. Elle a souhaité que la prochaine étape soit participative, à même de déboucher sur les prochaines élections parlementaires.

Cette conversation intervient après le communiqué virulent du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.

Le HCDH dont le siège est à Genève avait fait part, le 11 janvier dernier, de sa « préoccupation » face à « la détérioration de la situation des droits de l’homme en Tunisie, eu égard aux événements survenus au cours du mois écoulé ».

L’organisme onusien s’était arrêtée à la situation de Noureddine Bhiri et Fethi Beldi assignés à résidence, appelant soit à les libérer rapidement, soit à les inculper, conformément aux normes et procédures pénales en vigueur.

Gnetnews