Majdi Traoui : « Faire un grand pas vers le titre »

24-05-2019

Majdi Traoui a tenu, ce soir, une conférence de presse à 24 heures du match aller de la finale de la ligue des champions. Le coach adjoint a déclaré que le staff technique et les joueurs espérantistes connaissent très bien leurs adversaires et leur coach : « Nous avons bien étudié le WAC. C’est une excellente équipe. Ce n’est pas un harsard si elle s’est qualifiée pour la finale. Notre objectif est de conserver notre titre. J’espère que nous serons au top demain soir et que nous ferons un grand pas vers le titre. Faouzi Benzarti ? Nous le connaissons très bien et avons une idée sur son tempérament. Il n’influencera pas notre équipe. Le match se joue sur le rectangle vert et la concentration sera la clé. »

Interrogé sur la répercussion de la défaite concédée face au Raja lors de la Supercoupe d’Afrique, le technicien tunisien a précisé qu’elle n’aura aucune incidence sur l’équipe : « Depuis cette rencontre, nous avons remporté la supercoupe de Tunisie. Ensuite, nous avons assuré notre qualification pour la finale de la C1 et avons plié le championnat ».

Majdi Traoui a, ensuite, déclaré que l’essentiel dans ce genre de match est la victoire finale : « Non seulement c’est une finale mais aussi un derby. Nous avons affronté le WAC en 2011 et la tactique était la clé. Il n’y avait pas beaucoup de jeu mais beaucoup d’application. Les petits détails ont permis à notre équipe de s’imposer. L’histoire ne retient que la victoire. La pression sera sur le Wydad demain car il évoluera devant son public. Ils chercheront à marquer le maximum de buts sans encaisser. Notre objectif sera aussi de ne pas encaisser tout en marquant »

Plusieurs joueurs clés risquent d’être suspendus lors de la seconde manche. Un détail qui ne dérange pas Traoui : « Il ne faut pas penser aux avertissements. Nous allons essayer d’éviter les sanctions mais ceci ne nous empêchera pas de jouer notre football. L’année dernière nous avons perdu les services de trois joueurs mais nous nous sommes imposés ».

Propos recueillis par notre correspondant, Selim Slimi