L’Algérie participe au capital de la banque du BRICS, un accord de principe pour qu’elle soit membre observateur au sein de ce groupe (Tebboune)

07-08-2023

Le président algérien, Abdelmajid Tebboune, a fait état d’un accord de principe afin que l’Algérie soit un membre observateur au sein du Brics (groupe rassemblant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud).

S’exprimant dans une interview télévisée accordée aux médias locaux, samedi dans la soirée, Tebboune a souligné que son pays « participe au capital de la banque du BRICS qui pèse plus lourd, désormais, que la banque mondiale ».

« L’Algérie a acheté des actions dans cette banque, et possède un milliard et demi de dollars dans le capital de cette institution financière », a-t-il dit.

Tebboune a revendiqué le statut de non-alignement de son pays, c’est là, « la colonne vertébrale de la politique algérienne », (…) « nous n’avons pas de bases militaires, nous ne sommes pas membre de l’OTAN, ni d’aucune autre alliance, » a-t-il déclaré, signalant que « le Brics est le cÅ“ur battant des pays non-alignés ».

S’agissant de sa visite attendue en France, il a indiqué que cette visite est encore à l’ordre du jour, mais nous en attendons le programme de la présidence française.

« Toute visite d’Etat a des exigences, et devra déboucher sur des résultats, une visite d’Etat ne pourrait pas être une visite touristique », -t-il souligne, « je n’ira pas en France pour défiler aux Champs Elysées devant la garde républicaine », a-t-il lancé, un brin ironique.

Aussitôt un accord conclu entre Alger et Paris sur un programme traduisant une visite d’Etat effective, on y consentira sans inconvénient, a-t-il affirmé, précisant que « cette visite n’est pas annulée ».

Tebboune a évoqué les visites d’Etat qu’il avait effectuées en Russie, en Chine, en Italie, ou encore au Portugal, lesquelles ont, toutes, abouti à des résultats concrets.

S’agissant de sa visite en Chine, il a indiqué qu’Alger et Pékin sont parvenus à une entente totale et globale autour des projets de développement.

« Nous nous apprêtons à entamer une nouvelle étape avec la Chine, nous aspirons à des programmes communs dans l’industrie civile et militaire », a-t-il indiqué en substance.

Le président algérien a, par ailleurs, souligné que son pays rejette, d’une manière catégorique, toute intervention militaire armée au Niger, laquelle risque d’embraser l’ensemble du Sahel.

Gnetnews