Tunisie/ Baccalauréat : Des sanctions sévères contre la fraude, quid des cas où le candidat est suspendu immédiatement ? (Oulbani)

14-06-2021

Le ministère de l’Education a averti ce lundi 14 juin contre des sanctions sévères envers les candidats au baccalauréat, responsables de tentative de fraude, ou de fraude.

Lors d’une conférence de presse sur les derniers préparatifs des examens nationaux, organisée au siège du ministère de l’Education, le directeur des examens, Omar Oulbani, a indiqué qu’outre les sanctions et mesures disciplinaires, des dispositions ont été prises pour prévenir les cas de fraude et de mauvaise conduite, notamment la baisse du nombre de candidats par salle de classe (entre 12 et 15 élèves), ainsi qu’une campagne de sensibilisation ayant démarré le 03 juin courant.

Oulbani a énuméré les cas, où le candidat est suspendu immédiatement et empêché de poursuivre l’examen ;

*Lorsque le candidat est surpris avec un téléphone portable ou tout appareil électronique, voire un kit, il sera immédiatement suspendu et privé de poursuivre l’examen, avec une coordination avec les services sécuritaires pour la poursuite de l’interrogatoire ;

*Lorsque le candidat a pris une photo d’un extrait des énoncés de l’épreuve pour l’envoyer à l’extérieur ;

*Dans le cas, où le candidat procède à une agression verbale ou matérielle d’un responsable du centre d’examen ;

L’accès au centre d’examen avec un téléphone portable, une montre électronique ou tout autre équipement analogue est considéré comme une tentative de fraude, et est passible de sanctions consistant en l’annulation de la session, avec l’interdiction de l’inscription à l’examen de 1 à 3 ans, a prévenu le directeur des examens.

Les cas de fraude dans les lycées publics et privés sont punis par une annulation de la session, avec une suspension de passer le bac entre 2 et 5 ans.

La fraude accompagnée d’une mauvaise conduite est passible d’une suspension de 3 à 5 ans, avec une annulation de la session.

La sanction est plus sévère pour les candidats libres, où les responsables de fraude sont punis de 5 ans de suspension, avec un recours à la justice.

Omar Oulbani a indiqué que les cas de fraude ont enregistré une hausse lors de la session de l’année écoulée (2019 – 2020), avec 1572 cas, contre 900 cas l’année d’avant (2018 – 2019).

Gnetnews